mouton en ville

Éco-pâturage en ville : est-ce possible ?

L’éco-pâturage urbain s’inscrit-il comme une réponse durable aux enjeux actuels de gestion des espaces verts en ville ? À cette question, GreenSheep répond par l’affirmative ! Pour preuve, de nombreux établissements ont choisi d’intégrer des ruminants pour entretenir leurs parcs, jardins ou zones périurbaines. Résultats : moins de bruit, moins de pollution, davantage de biodiversité, davantage d’économies… et bien plus encore.

L’éco-pâturage urbain ou comment ramener la nature en ville ?

Les moutons ou les chèvres pourraient bien devenir vos meilleurs alliés pour entretenir le jardin ou la friche de votre entreprise/collectivité.

Qu’est-ce que l’éco-pâturage en ville  ?

L’éco-pâturage en ville consiste à faire pâturer des animaux dans des espaces verts publics ou privés situés en zone urbaine. Cette pratique, déjà bien ancrée dans les campagnes françaises, trouve désormais sa place au sein des villes. Chez GreenSheep, nous travaillons exclusivement avec des moutons et des chèvres. 

Concrètement, cela signifie que vous pourriez remplacer vos tondeuses à moteur par des ruminants, capables de réguler naturellement la végétation. C’est ainsi que les parcs municipaux, friches industrielles, jardins d’entreprises ou encore talus routiers… peuvent devenir des lieux privilégiés pour nos « mou-tondeuses sur pattes » prêtes à dévorer les herbes indésirables et/ou limiter la pousse.

Pourquoi adopter l’éco-pâturage en milieu urbain ?

Outre l’image bucolique, les bénéfices concrets de cette pratique pour les espaces verts sont nombreux. Cela permet notamment de préserver l’environnement et d’abaisser les coûts grâce à :

  • – la baisse de production de déchets verts ; 
  • – la limitation du recours aux tondeuses mécaniques, plus polluantes ;
  • – l’amélioration la qualité des sols grâce aux moutons ou chèvres qui fertilisent le sol avec leurs excréments ;
  • – le nettoyage, l’entretien des friches et la réouverture des clairières qui favorisent le retour d’insectes, d’oiseaux et de la microfaune.

Mais ce n’est pas tout ! L’éco-pâturage urbain participe également à l’amélioration de la qualité de vie en :

  • – évitant certains accidents de travail liés à l’emploi des tondeuses à gazon* ;
  • – créant plus de lien entre les citadins et les animaux et en les sensibilisant indirectement à la nécessité de préserver la nature qui les entoure ;
  • – luttant contre les nuisances sonores, dont le coût social s’élève à 147 milliards d’euros chaque année, d’après l’ADEME*.

Zoom sur la loi Zéro phyto

L’écopâturage s’avère d’autant plus être une alternative durable pour les collectivités et les entreprises car :

  • – depuis le 1er janvier 2017 et l’entrée en vigueur de la loi Labbé, l’usage de pesticides chimiques est interdit pour les collectivités sur les espaces verts, les forêts, les voiries et les zones de promenade accessibles ou ouvertes au public.
  • – depuis juillet 2022, l’interdiction d’utiliser des pesticides concerne également l’ensemble des lieux privés à usage collectif ou recevant du public, tels que les hôtels, campings, auberges, parcs résidentiels de loisirs, cimetières ou encore équipements sportifs.

Quelle réglementation pour introduire des moutons et chèvres en ville ?

Chaque municipalité ou entreprise peut choisir ses propres conditions d’implantation, mais certaines obligations légales en éco-pastoralisme s’imposent à tous : identification des animaux, suivi sanitaire, et respect des conditions de bien-être animal.

La réglementation sur les chèvres en ville ou les moutons est particulièrement stricte : ces animaux doivent évoluer dans des espaces clos et sécurisés. Concernant la distance des moutons par rapport aux habitations, il est préconisé de prévoir une séparation d’au moins 50 mètres pour le bien-être et la sécurité de tous.

©GreenSheep

➡️ Le saviez-vous ? Certaines races de moutons rustiques, comme le mouton d’Ouessant, sont particulièrement adaptées à l’éco-pâturage urbain en raison de leur petite taille et de leur robustesse.

Eco-pâturage en ville : est-ce vraiment faisable ?

Comme nous venons de le voir, l’éco-pâturage en ville est tout à fait possible.

Pour cela, il faut toutefois adopter au moins 2 moutons, leur offrir une surface de terrain de 1000 m2 minimum par mouton et respecter les obligations et préconisations citées précédemment.

D’ailleurs, l’éco-pâturage urbain n’en est plus au stade de l’expérimentation, puisque plusieurs grandes villes françaises, villages et entreprises l’ont déjà adopté avec succès. 

A titre d’exemple, nous travaillons ou avons déjà travaillé avec :

  • – des villes telles que Paris (75), Brebières (62), Pantin (93)…
  • – des établissements tels que l’École des hautes études de santé publiques de Rennes (35), l’Hôtel de Police de Lyon (69)…
  • – des EHPAD tels que l’EHPAD Korian du Havre (76), la maison de retraite Domusvi à Chartres (28)…
  • – et de nombreuses autres structures !

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Sources :

*https://www.ademe.fr/presse/communique-national/147-milliards-deuros-cest-le-cout-social-du-bruit-en-france-par-an/

*https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/traumatismes/articles/resultats-par-produit/tr12e035-tondeuses-a-gazon-.pdf.

Publication

Image de Par Maeva Biensans
Par Maeva Biensans

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