Renouée du Japon, ambroisie ou berce du Caucase… les plantes invasives posent de sérieux défis aux entreprises et aux collectivités. Ces espèces qui colonisent les espaces verts concurrencent la flore locale et génèrent des coûts d’entretien élevés. Heureusement, l’éco-pâturage apporte une réponse concrète très avantageuse ! Découvrez dans cet article comment nos moutons et nos chèvres participent à contenir ces plantes envahissantes.
🌱 Les espèces végétales invasives s’invitent là où on ne les attend pas
Introduites volontairement ou non, les plantes invasives peuvent se développer à vitesse grand V. Nous en avons recensé quelques-unes des plus fréquentes :
- La renouée du Japon : championne de la croissance rapide, elle envahit les talus, berges et abords de voies ferrées. Ses racines déstabilisent les sols et provoquent de l’érosion. Sur les lignes ferroviaires, elle réduit la visibilité des conducteurs et peut gêner l’entretien des infrastructures.
 
- Le robinier faux-acacia : introduit initialement pour stabiliser les sols, cet arbre prolifère aujourd’hui dans de nombreux milieux ouverts. Très résistant et capable de fixer l’azote, il modifie la composition chimique des sols et freine la régénération naturelle des espèces locales. Ses drageons se multiplient rapidement, formant des fourrés denses difficiles à éradiquer.
 
- Les ronces : elles s’installent en lisière, ferment les espaces et rendent l’accès difficile. Leur prolifération menace la biodiversité en étouffant les espèces herbacées.
 
- L’ambroisie : redoutée pour son pollen allergène produit d’août à septembre, elle affecterait près de 12 % de la population française, selon l’Observatoire des ambroisies.
 
- Le chardon des champs : vivace coriace, il prolifère dans les zones agricoles et les friches, limitant le potentiel de régénération naturelle des sols.
 
- La berce du Caucase : plante spectaculaire pouvant atteindre 5 m de haut, elle présente un risque majeur pour la santé humaine. Sa sève photosensibilisante peut causer des brûlures chimiques sévères.
 
Ces espèces envahissantes représentent non seulement un défi écologique, mais aussi un enjeu économique. Plus elles progressent, plus leur contrôle coûte cher.
💡 Bon à savoir : ray-grass, fétuque, trèfle blanc… nos débrousailleurs sur pattes ne mangent pas que des plantes envahissantes, ce sont de vrais petits gourmets. Découvrez les aliments préférés des moutons !

©GreenSheep
🐑 Des moutons et des chèvres pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes
L’éco-pâturage consiste à confier l’entretien des espaces verts à des animaux herbivores adaptés au terrain. Sur nos parcelles, les moutons et les chèvres limitent la prolifération de la renouée du Japon, par exemple, car cette dernière est appétente pour nos petits ruminants.
Les chèvres, plus friandes de végétation ligneuse, sont aussi de véritables débroussailleuses naturelles. Elles peuvent notamment être mobilisées pour contenir la berce du Caucase ou le robinier faux-acacia, lorsque les plantes sont encore jeunes.
Plusieurs interventions humaines sont toutefois nécessaires. Chez GreenSheep, nous procédons de cette façon :
- diagnostic botanique avant installation du troupeau,
 - préconisation de fauche complémentaire lorsque les plantes ne sont pas consommées par les animaux (exemple : chardon),
 - et suivi des repousses en aval de l’opération.
 
Ensemble, ces actions réduisent la pression exercée par les plantes invasives sans recourir aux produits chimiques.
💡 Bon à savoir : l’éco-pâturage au printemps est un moment clé pour préparer les parcelles et optimiser la consommation des jeunes pousses par les troupeaux. Découvrez notre article dédié à l’éco-pâturage au printemps.
💰 Les atouts économiques et écologiques de l’éco-pâturage
Au-delà de son efficacité sur les plantes invasives, rappelons que l’éco-pâturage séduit aussi par ses avantages économiques et environnementaux :
- Jusqu’à 30 % moins cher : comparé au débroussaillage mécanique et aux traitements herbicides, l’éco-pâturage réduit significativement les coûts d’entretien. Les animaux travaillent jour après jour, sans bruit et sans carburant.
 
- Zéro produit chimique : fini les herbicides et autres intrants polluants. Les troupeaux assurent une régulation naturelle, respectueuse des sols et de la biodiversité.
 
- Une meilleure image RSE : en optant pour l’éco-pâturage, entreprises et collectivités valorisent leur engagement durable. L’opération séduit aussi le public : voir des moutons ou des chèvres pâturer apporte une touche conviviale aux espaces publics.
 
- Un gain de temps pour les gestionnaires : plus besoin de planifier des passages d’engins lourds à intervalles réguliers, car le troupeau assure l’entretien progressif et continu.
 
🙌 Et demain ?
Les espèces indésirables continueront sans doute à poser des défis aux gestionnaires d’espaces verts, mais les solutions évoluent. Les retours d’expérience montrent qu’une stratégie d’éco-pâturage bien pensée peut réduire durablement la pression de ces plantes sur les territoires.
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