Mouton, brebis ou chèvre… chacune de ces espèces a ses spécificités ! Le mouton, souvent sans cornes, est couvert d’une laine dense tandis que la chèvre aux poils lisses possède des cornes droites ou arquées. La brebis, femelle du mouton, est plus petite et menue que ce dernier. Ces différences physiques ne suffisent pas toutefois à définir ces débroussailleurs en herbe ! Greensheep fait le point.
🎲 Dans la famille des Bovidés, je voudrais…
En zoologie, les Bovidés sont une famille de mammifères herbivores et ruminants comprenant une dizaine de sous-familles. Parmi elles, on retrouve la sous-famille des Caprinés dans laquelle cohabitent les genres Ovis et Capra, eux-mêmes regroupant les espèces Ovis Aries et Capra hircus… mais revenons à nos moutons !
Ovis Aries, alias le mouton 🐑
Le genre Ovis regroupe tous les ovins, du mouflon jusqu’au mouton ! Ce dernier appelé Ovis aries désigne aussi bien le mouton domestique mâle que le mouton femelle. Pour s’y retrouver, faisons un tour d’horizon des différentes dénominations de l’espèce :
- – le mouton = le mâle castré
- – la brebis = la femelle du mouton
- – le bélier = le mouton non castré
- – l’agneau et l’agnelle = les petits non sevrés
D’après le CNRS, ces animaux n’auraient pas d’ancêtre sauvage en Europe et auraient été introduits sur notre continent au Néolithique, soit il y a 8 700 à 7 000 ans.
💡Le saviez-vous ? Le terme « moutonne » n’existe pas, il est utilisé à tort pour désigner la femelle du mouton, dit la brebis. Celle-ci est souvent plus petite et moins grosse que le mouton.
Capra hircus, alias la chèvre 🐐
Le genre Capra englobe aussi bien les chèvres domestiques que les chèvres sauvages ou encore les bouquetins. Capra hircus est domestiquée depuis 10 500 ans au Proche et au Moyen-Orient. Sa proximité avec les humains a, là aussi, donné naissance à un vocabulaire varié autour de l’espèce :
- – la chèvre = la femelle
- – le bouc = le mâle
- – les chevreaux et chevrettes = les petits de la chèvre
💡 Le saviez-vous ? Il existe aussi des appellations régionales comme cabris ou des termes plus affectifs tels que bique, biquet et biquette.
Comment distinguer le mouton de la chèvre ?
Apprendre à reconnaître le mouton et la chèvre n’est pas aussi compliqué qu’il n’y paraît. En les observant d’un peu plus près, on remarque des différences notables. En voici les principales.
🪞 L’apparence
Le mouton est plus trapu et robuste que la chèvre dont le corps semble plus maigre et les os plus apparents. Cette dernière est dotée de poils longs ou ras, à l’exception de quelques races comme la chèvre Angora, tandis que le mouton possède une toison épaisse qui produit de la laine.
Autre différence et pas des moindres, la queue de la chèvre s’avère plus courte et dressée que celle du mouton, plutôt longue et pendante. Pour des raisons d’hygiène, certains moutons peuvent toutefois avoir la queue coupée. Cette pratique, réalisée à la naissance, est aujourd’hui remise en question pour des questions de bien-être animal.
Le mouton, souvent sans corne, se distingue du bélier aux cornes incurvées. Le bouc possède des cornes plus grandes que celles de la chèvre, plus petites et droites ou arquées. À noter que seule la chèvre est munie de barbe ou de pampilles (excroissances cutanées).
🤪 Le comportement
Docile et calme, le mouton aime vivre en troupeau serré. Côtoyer au moins un autre congénère contribue à son équilibre, il ne faut donc jamais le laisser seul sur une parcelle. La brebis, femelle du mouton, a un comportement similaire, en plus d’être très protectrice envers ses agneaux.
La chèvre, plus curieuse et espiègle, est aussi un animal grégaire, c’est-à-dire vivant en communauté par instinct. Contrairement au mouton, elle a tendance à grimper, sauter et explorer son environnement !
🏡 L’habitat et l’alimentation
Herbivores stricts, le mouton et la brebis pâturent dans des terrains ouverts avec beaucoup d’herbe, déjà fauchés ou tondus.
La chèvre, plus gourmande, mange quant à elle des feuilles, des écorces, des ronces et même des arbustes. Elle est capable de vivre dans des environnements variés.
En écopâturage, c’est plus le type de végétation que le type de terrain qui définira le choix entre les deux espèces.
Mouton, brebis ou chèvre : peuvent-ils cohabiter ?
Malgré leurs différences, les moutons, brebis et chèvres peuvent cohabiter sans trop de problèmes. Il convient cependant de combler les besoins respectifs de chacun pour garantir le bien-être de ces animaux et assurer l’efficacité du pâturage.
🪵 Des clôtures adaptées à chaque espèce
Les moutons nécessitent une clôture solide d’au moins 1 mètre. Les chèvres, plus agiles et curieuses, demandent des clôtures plus hautes mesurant entre 1,30 et 1,60 mètre, car elles peuvent grimper ou sauter.
Ces mesures assurent la sécurité des animaux tout en évitant qu’ils n’endommagent l’environnement voisin.
💡 Le saviez-vous ? Chez Greensheep, toutes nos clôtures et abris sont conçus en bois. Nous utilisons essentiellement des poteaux en châtaignier ou acacia, des essences naturellement imputrescibles.
🌿 Un espace et des ressources suffisants
Ces deux espèces de ruminants passent une grande partie de leur journée à brouter. Pour éviter la compétition et assurer leur épanouissement, il est conseillé de :
- – disposer de minimum 1 000 m² de terrain par animal ;
- – fournir des abreuvoirs pour leur garantir de l’eau fraîche en continu ;
- – disposer d’abris solides pour les protéger des intempéries et du soleil ;
- – ne pas intégrer de bélier ou bouc dans le troupeau pour réduire les rivalités et l’agressivité, sauf dans le cas d’une saillie.
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