Bien plus qu’un gardien de moutons, le berger est un professionnel polyvalent, attentif au bien-être animal et à la qualité de l’entretien du milieu dont il a la gestion. De l’alpage à la plaine, de la transhumance à la parcelle urbaine, ce métier ancestral attire de nouveaux profils, souvent en quête de sens. Comment devenir berger aujourd’hui ? GreenSheep vous emmène découvrir ce métier-passion.
👨🌾🐑 Un métier ancestral
Le métier de berger est l’un des plus anciens du monde rural. Présent dès l’Antiquité, il est resté profondément ancré dans nos paysages jusqu’à aujourd’hui. Le berger, c’est avant tout celui qui veille sur un troupeau, qu’il s’agisse de moutons, de chèvres ou de brebis.
Autrefois sédentaire ou transhumant, ce métier s’est transmis de génération en génération. Et s’il attire désormais de nouveaux profils, souvent en reconversion, il reste exigeant.
Pour l’exercer, il faut avant tout :
- aimer les animaux,
- être prêt à travailler dehors toute l’année,
- supporter la solitude,
- et surtout, ne pas reculer devant l’effort physique.
Le berger ou la bergère est aussi un touche-à-tout : observation du troupeau, soins, entretien des clôtures, déplacement des animaux, gestion des pâtures, etc. La routine n’existe pas.
💡 Le saviez-vous ? Le chien de troupeau est le coéquipier fidèle et précieux du berger. Formé pour accompagner et orienter les animaux, il facilite les déplacements du troupeau, sécurise les manœuvres et limite le stress des ruminants.
💪 Un métier diversifié
Être berger implique parfois d’accompagner un troupeau dans ses déplacements saisonniers :
- vers les pâturages d’altitude en été, ce qu’on appelle la transhumance estivale,
- ou vers les plaines plus douces en hiver pour garantir l’alimentation des animaux.
En montagne, l’activité est souvent saisonnière, avec 3 à 6 mois passés en alpage. Le reste de l’année, le berger peut assurer d’autres missions liées à l’élevage, que le troupeau soit destiné à la production de viande (on parle alors de brebis allaitantes) ou de lait (on parle de brebis laitières).
Le métier s’exerce en lien direct avec l’éleveur, parfois avec un fromager dans le cadre de la transformation laitière, ou encore avec les professionnels chargés de la vente et de la transformation des produits issus du troupeau.
Le rôle du berger se diversifie donc de plus en plus. Certains interviennent aussi lors d’activités pédagogiques ou proposent des prestations d’éco-pâturage en milieu urbain, par exemple, comme c’est le cas chez GreenSheep.
👨🏫 Quelle formation pour devenir berger ?
Si la motivation et l’amour des animaux sont essentiels, ils ne suffisent pas toujours. Le métier de berger demande aussi des compétences techniques, qu’il est possible d’acquérir par la formation ou l’expérience.
Les formations possibles
Même si certains bergers apprennent « sur le tas », une formation agricole reste appréciée. Les diplômes les plus courants sont le :
- CAPA (Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole),
- BPA ((brevet professionnel agricole) ouvrier d’élevage de ruminants et de cultures fourragères,
- CS (Certificat de Spécialisation) conduite d’un élevage caprin ou ovin,
- Bac Pro Conduite et gestion de l’exploitation agricole,
- le titre homologué berger vacher transhumant, notamment destiné aux demandeurs d’emploi et salariés en reconversion,
- ou encore le BTS Productions animales.
L’apprentissage passe aussi par l’expérience : stages en exploitation, missions saisonnières ou même compagnonnage…
Par ailleurs, selon la Confédération nationale de l’élevage, entre 40 et 50 % des chefs d’exploitation étaient âgés de plus de 50 ans en 2016.
Il n’est donc pas rare de reprendre le cheptel d’un éleveur partant à la retraite.
Dans le cadre de l’éco-pâturage, des compétences supplémentaires sont requises :
- connaissance des milieux naturels,
- planification de tournées,
- logistique,
- relation client…
💡Le saviez-vous ? Quelque soit leurs bagages professionnels, GreenSheep accompagne ses bergers à travers un accompagnement spécifique et met à disposition une application terrain pour faciliter les comptes-rendus et assurer un suivi de qualité.
Devenir berger sans formation
Sans diplôme agricole, il est possible de commencer comme aide-berger ou berger salarié. Ce statut permet de faire ses premiers pas dans le métier, puis de se former par la suite. Comme vu précédemment, certaines formations sont conçues pour les futurs salariés agricoles, d’autres s’adressent à ceux qui souhaitent gérer leur propre exploitation.
Quel statut pour exercer ce métier ?
Plusieurs statuts juridiques permettent d’exercer le métier de berger/bergère. On trouve notamment celui de :
- l’auto-entrepreneur, pour des prestations ponctuelles ou en complément d’une autre activité,
- l’EURL, SARL, SAS ou GAEC pour gérer une activité agricole à part entière,
- le statut salarié(e) d’un élevage.
Certaines personnes choisissent d’en faire leur activité principale, d’autres l’intègrent dans une logique de pluriactivité (apiculture, maraîchage, animation nature…). Le métier de berger est compatible avec différents projets de vie, à condition d’être bien préparé.
Le métier de berger en éco-pâturage
Chez GreenSheep, le berger devient prestataire de services pour les collectivités et les entreprises. Il doit alors planifier les déplacements, s’assurer que les conditions sont réunies sur chaque parcelle (accès à l’eau, clôtures en état, présence ou non de plantes toxiques…) et faire des retours réguliers sur la santé du troupeau et l’état du terrain.
Nous fournissons un cadre structuré à nos bergers partenaires :
- formation adaptée,
- conseils en organisation, suivi client, facturation et logistique,
- outils de travail (cahier des charges, nomenclatures, application mobile pour les rapports terrain).
Certains frais tels que la pose de clôtures et d’abreuvoirs sont pris en charge par le client, selon le contrat.
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