L’écopastoralisme s’inscrit dans une longue histoire, héritée du pastoralisme traditionnel et de la transhumance. Cette méthode permet non seulement de préserver la biodiversité et de limiter l’empreinte écologique, mais aussi de renouer avec des savoir-faire pastoraux. Il existe une légère nuance avec le terme « écopâturage », mais la finalité est la même : que vous confiez la gestion de la végétation à des troupeaux plutôt qu’à des machines. GreenSheep revient donc sur les origines de l’écopastoralisme, ses avantages et son application aujourd’hui.
La définition de l’écopastoralisme
Pour bien saisir les avantages de cette démarche, il faut d’abord comprendre ce qu’elle signifie.
L’écopastoralisme, c’est quoi exactement ?
Écopastoralisme, pastoralisme de gestion, éco-pâturage, pâturage urbain… les termes sont nombreux et parfois utilisés de manière interchangeable. Tous renvoient cependant à une même idée : la gestion et l’entretien des milieux par le pâturage d’animaux domestiques.
Concrètement, l’écopastoralisme désigne une pratique d’entretien extensif et écologique des espaces qui mobilise des herbivores tels que des moutons, des chèvres ou des bovins.
Cette approche concerne des milieux naturels, qu’ils soient ou non protégés, mais aussi des espaces agricoles, des zones rurales ou encore urbaines et périurbaines.
Écopastoralisme ou écopâturage : quelles différences ?
Certaines définitions réservent le terme écopâturage aux interventions sur les espaces verts urbains, tandis que l’écopastoralisme renvoie plus largement à la gestion de la végétation naturelle. À noter que certains dictionnaires tels que le Larousse ne font aucune distinction entre les deux termes, et les considèrent plutôt comme des synonymes.
💡 Le saviez-vous ? Chez GreenSheep, nous travaillons avec des races de moutons et de chèvres anciennes, naturellement plus résistantes aux maladies que les races traditionnelles.
Les origines de l’écopastoralisme
Le pastoralisme remonte à la préhistoire, lorsque les premiers humains ont commencé à garder les animaux près d’eux au lieu de leur courir après. Domestiquer les animaux leur a alors permis de répondre à leurs besoins alimentaires, vestimentaires et de transport.
Au fil des siècles, cette pratique s’est déclinée sous des formes très diverses. Dans les vastes steppes d’Asie centrale, par exemple, les nomades élevèrent et échangèrent chevaux, chameaux et moutons sur les grandes routes commerciales comme la Route de la Soie. Chez les Massaï d’Afrique de l’Est, les troupeaux suivèrent les saisons en quête de nouveaux pâturages.
Peu à peu, cette relation s’est transformée en un véritable mode de vie, où des communautés entières ont appris à s’adapter à des environnements parfois hostiles en valorisant au mieux les ressources offertes par leurs troupeaux (lait, viande, fourrure…). Aujourd’hui, on s’intéresse également aux « services » rendus par ces troupeaux tels que l’écopâturage.
Les avantages de l’écopastoralisme
L’écopastoralisme est une méthode d’entretien des espaces qui présente de nombreux bénéfices, à la fois écologiques, économiques et sociaux.
Sur le plan environnemental, le pâturage réduit le recours aux machines et aux produits chimiques, favorisant ainsi régénération naturelle des sols. Les animaux entretiennent la végétation de manière sélective et par conséquent, maintiennent des habitats variés pour les insectes, les oiseaux et la flore locale. Dans certaines régions sensibles, l’écopastoralisme limite les risques d’incendie grâce à la réduction de la végétation inflammable.
D’un point de vue économique, l’écopastoralisme offre une alternative moins coûteuse et plus durable que l’entretien mécanique. Autre avantage non négligeable, le travail de nos bergers et des races rustiques locales est ainsi soutenu et valorisé.
Enfin, sur le plan social et culturel, l’écopastoralisme redonne une visibilité aux pratiques pastorales traditionnelles et crée du lien entre les habitants (petits et grands !), les entreprises et leur environnement naturel.
➡️ Pour aller plus loin, retrouvez notre article : Ecopâturage et RSE : comment allier performance et rentabilité ?
Les bonnes pratiques pour mettre en place un projet d’écopastoralisme
Vous prévoyez un projet d’écopastoralisme pour votre entreprise ou collectivité ? Deux options s’offrent à vous :
- soit vous entreprenez ce projet seul et pour ça, les articles suivants devraient vous y aider :
- soit vous faites appel à nos services et on s’occupe de tout ! Dans ces cas-là, voici le déroulé de notre accompagnement :
- Étude de faisabilité
Nous évaluons la surface de votre terrain, le type de végétation et les caractéristiques de votre site afin de déterminer le nombre, la race et le type d’animaux les mieux adaptés. Ils gèrent toutes les obligations administratives et sanitaires.
- Installation des équipements
Nous mettons en place des clôtures pour sécuriser la parcelle, ajoutons des abris et des abreuvoirs pour garantir le bien-être du troupeau. Nous gérons également toutes les obligations administratives et sanitaires en travaillant main dans la main avec nos bergers.
- Suivi par un berger local
Nos bergers assurent une surveillance régulière des moutons et des clôtures, et leur administrent des soins lorsque c’est nécessaire.
- Accompagnement vétérinaire et assurance professionnelle
Un vétérinaire de proximité est affecté à chaque site pour assurer un suivi médical si besoin. L’ensemble de la prestation est couvert, pour une mise en place simple et sécurisée.
Vous aimeriez remplacer votre tondeuse mécanique par des tondeuses à quatre pattes ? Demandez votre devis gratuit dès aujourd’hui !
