Au printemps, les fleurs sont de sortie et les moutons aussi ! Nos tondeuses à quatre pattes sortent de bergerie pour reprendre du service, les brebis mettent bas et les pâturages résonnent de bêlements des nouveaux-nés. Alors, comment ça se passe concrètement sur le terrain ? GreenSheep fait un tour d’horizon !
🌿 Le printemps, saison phare de l’éco-pâturage
Pendant l’hiver, les moutons lèvent le pied (ou plutôt le sabot) et sont généralement rentrés en bergerie. Cette pause hivernale permet de les préserver du froid, de leur éviter la période où la végétation se fait rare et de surveiller de près les brebis gestantes.
Le retour des beaux jours coïncide parfaitement avec le cycle végétatif. Les conditions deviennent alors optimales pour que les moutons exercent pleinement leur rôle de « tondeuses écologiques » parce que :
- La végétation connaît une croissance rapide et abondante ;
- Les sols se stabilisent après les périodes humides de l’hiver ;
- La météo plus clémente favorise le bien-être des animaux en extérieur.
Ce redémarrage de l’éco-pâturage au printemps est une opportunité pour les entreprises et collectivités pour lancer ou relancer un partenariat. C’est aussi le moment idéal pour observer les bénéfices concrets de cette pratique :
- gestion douce et naturelle des espaces vert ;
- amélioration de la biodiversité locale ;
- gain d’image auprès des visiteurs, collaborateurs et clients (car soyons honnêtes, un mouton, c’est bien plus mignon qu’une débroussailleuse thermique ! 🤭).
💡 Le saviez-vous ? GreenSheep accompagne chaque projet en tenant compte des contraintes propres à chaque site, qu’il s’agisse d’un parc d’entreprise, d’un terrain sensible ou d’un espace ouvert au public.
🐑 Gestation des brebis et agnelage
Chez les moutons aussi, le printemps est synonyme de renouveau puisque c’est la période de l’agnelage, autrement dit la naissance des agneaux. En général, la majorité des brebis sont saillies à l’automne, ce qui permet des mises bas concentrées entre février et mai, après environ cinq mois de gestation. Une brebis donne naissance à un ou deux agneaux par portée.
Dès la naissance, la mère s’active. Elle lèche soigneusement son petit pour le débarrasser des glaires, stimuler sa respiration et l’aider à se réchauffer. Ce geste instinctif est vital et renforce le lien mère-petit. La brebis émet aussi des petits bêlements spécifiques, auxquels l’agneau répond. Cette communication sonore, complétée par l’odeur maternelle, permet une reconnaissance mutuelle rapide.
Cette période demande une attention particulière de la part des bergers. Il faut surveiller les brebis prêtes à mettre bas, veiller au bon développement des agneaux et s’assurer qu’ils tètent bien tout en continuant de veiller sur le reste du troupeau, bien évidemment.
💡 Le saviez-vous ? Nous travaillons uniquement avec des races rustiques comme le mouton d’Ouessant. Contrairement aux races sélectionnées pour le lait ou la viande, ces animaux sont parfaitement adaptés à la vie en plein air et ils n’ont que rarement besoin d’assistance à la mise bas. De ce fait, il y a très rarement des complications.
🌻 Comment se passe l’éco-pâturage au printemps chez GreenSheep ?
L’éco-pâturage professionnel implique une organisation rigoureuse, en particulier pendant la période des naissances. Chaque site est suivi par un berger référent qui veille à la bonne santé du troupeau, mais aussi à la traçabilité des animaux.
Le renouvellement du troupeau est finement maîtrisé, avec une seule période de saillie dans l’année, généralement à l’automne. Il se fait en fonction des besoins de chaque site (surface, type de végétation, fréquence de passage), mais aussi des décès naturels survenus dans l’année. Pas question de multiplier les naissances à l’aveugle.
Un seul bélier est mis en présence des brebis, ce qui permet un suivi précis des descendances. Cela garantit un bon équilibre génétique, évite les conflits éventuels et facilite la gestion du troupeau sur le long terme. Chaque naissance est enregistrée dans un carnet d’agnelage, tenu à jour par nos bergers. On y retrouve la date de mise bas, le nom de la mère, le nombre d’agneaux nés, leur état de santé… Bref, tout ce qu’il faut pour assurer un suivi sanitaire rigoureux.
💡 À noter également : tous les animaux sont bouclés dès la naissance ou dans un délai de six mois après leur naissance afin d’identifier chaque mouton de manière individuelle, conformément à la réglementation en vigueur.
⚠️ Quelques règles de sécurité à connaître (et à faire connaître)
Si la cohabitation se passe généralement très bien, quelques rappels s’imposent pour préserver la tranquillité des animaux — et la sécurité de tous. D’autant plus au printemps…
Voici les consignes de base à respecter :
- Respecter les enclos et barrières : ne jamais pénétrer dans les zones réservées aux animaux sans l’autorisation des responsables.
- Ne pas nourrir les moutons, même avec de la nourriture adaptée : leur alimentation est strictement encadrée.
- Ne pas chercher à les caresser : un mouton n’est pas un animal de compagnie, et même s’il semble docile, il peut être stressé ou sur la défensive.
- Éviter les gestes brusques ou les cris à proximité des animaux, surtout en présence d’agneaux.
- Tenir les chiens en laisse à distance respectable des zones d’éco-pâturage.
💡 Le saviez-vous ? Pour vous accompagner dans ces bonnes pratiques, GreenSheep installe des panneaux explicatifs sur votre site. Ces supports permettent de sensibiliser efficacement le personnel et vos visiteurs tout en valorisant la démarche écologique engagée par votre structure.
➡️ Vous envisagez de lancer votre projet d’éco-pâturage, vous aussi ? GreenSheep propose des solutions sur-mesure pour les entreprises et collectivités. Contactez-nous pour en discuter.
